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Pépère le chat du poète, suite.

#1
Pas du tout, c'est très logique, le champ magnétique terrestre du pôle Nord croise le champ magnétique compensé du pôle Sud, juste dans cette zone, d'où mon téléphone hors service ici, précisément.
Le Pépère, ne put faire autrement que d'arrêter son explication, car un bruit arrivait de la route.
Pêcheur, Dranac et Coin-coin prirent les airs pour aller voir ce qui se passait.
- Stop soûlard, tu vas raconter n'importe quoi sur ce qui vient de se passer.
- Comment veux-tu que je sache de quoi il en retourne puisque c'est toi qui parles, Pépère.
- Prends-moi pour une quiche soûlard, tu sais très bien de quoi il en retourne. Il a la maladie de l'ail de ta mère, ce n'est pas possible. C'est toi qui écrit alors tu dois bien savoir ce que tu allais écrire par la suite ivrogne.
- Ha oui, c'est vrai ce que tu dis, donc tu vas parler du..
- Stop soûlard, je vais parler d'une vérité vraie que j'ai écoutée de la bouche de ta pauvre mère figure toi. Tu ferais mieux d'aller voir dans la Xsara ce qui se passe, je crois avoir vu un chat en sortir, chat chat chat.
- Deux minutes, Pépère, je reviens finir l'histoire aujourd'hui.
- Ta mère en slip bleu dans la quatrième dimension, tu as raison va donc voir si le chat du père Oxymore n'est pas passé par là pour te dérober la boulangerie que tu as acheté ce matin chat chat chat.
Donc revenons à nos moutons sans les compter pour ne pas nous endormir, nous autres. Ce qui va suivre dans cette histoire, je sais ce que c'est, car sa pauvre mère ne cessait d'en parler.
Cette affaire remonte à cette période où nous sommes égarés dans l'espace-temps.
Comme un heureux hasard, c'est aujourd'hui, donc il a dix ans. Oui, sa pauvre mère disait que c'était en dix-huit cent quatre-vingt-sept. Donc je comprends, pourquoi, c'est arrivé. Oui, souvenez-vous qu'il a mangé avant ce qui va suivre. Bon par rapport à maintenant, certes il n'a que très peu mangé. Un pot de confiture, un escargot de dix kilos et une limace grosse comme un veau, pour quelqu'un capable d'engloutir un jarret de tricératops, ce n'est vraiment pas grand-chose.
Mais il n'a pas fait que manger ce jour-là et écouter la suite, vous comprendrez.
Donc, un jour, alors qu'il avait dix ans, il rentrait chez lui du jardin comme d'ordinaire. Sa mère lui demandait si son père était libre pour l'emmener faire des courses en voiture. Mon mini moine lui répondait que malheureusement une invasion de limaces dans les artichauts nucléaires l'obligeait à rester au jardin pour s'en occuper. C'est embêtant lui répondait sa mère, nous n'avons plus rien à manger nous autres. Je te l'avais dit à midi de ne pas manger les dix-sept kilos de choucroute qu'il restait au frigo.
Comment allons-nous faire alors disait elle, sa mère ?
Tu sais répondait mon mini curé, je sais conduire, car père m'a appris, si tu veux, je peux t'emmener. Hé bien, disait-elle, oui, mais es-tu sûr que ça va aller.
Oui, répondait-il, mais je vais partir le ventre creux et j'ai un peu soif.
Évidemment, il ne lui disait pas le repas gargantuesque qu'il avait fait avec son père au jardin dix minutes plus tôt et encore moins le pot de confiture volé.
Bon que lui disait sa mère veux tu un bol de vin avec un peu de pain.
Bon lui disait sa mère, va à la réserve, car la bouteille est vide. Et c'est ainsi qu'il partait à la réserve et en profitait pour se tricoter les amygdales à grand coup de marteau-piqueur algérien.
Ni une ni cinquante-deux verres de vin plus tard, il revenait vers sa mère manger son pain au vin.
Pendant ce temps-là son père lui s'était fait une deuxième fournée de limaces nucléaires au barbecue.
Donc le bruit qu'à écouter Momo tout à l'heure est consécutif à ce fait qui date. Le vacarme sur la route, c'est mon mini curé qui est avec une moissonneuse batteuse prêtée par un ami de son père.
Voilà ce qui s'est passé, donc mon mini curé était parti avec la voiture de son père, mais le vin lui avait légèrement chauffer les oreilles. Il se mit à voir des éléphants roses et des arbres traverser la route.
Et ce fut ainsi qu'il montait en haut d'un arbre certainement pour voir si les bouteilles étaient mûres.
La voiture ne résistait pas et son père appelait un ami pour lui prêter une moissonneuse batteuse pour ramener l'épave à la maison.
Oui, c'est désolant, je sais.

La suite demain. ..

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